C’est un des 5 borough (Arrondissement) de New- York, le plus peuplé, et très dynamique.
L’un des charmes de ce quartier insolite et branché est la population cosmopolite qui vit à Brooklyn. Sa palette de cultures, de coutumes, de gastronomie, de diversité raciale.
Personne ne peut croire être à New York lorsqu’on se promène entre les brownstones, ces maisons traditionnelles en grès rouge construites au XIX siècle qui sont actuellement des maisons bourgeoises.
C’est là aussi, le long de l’East River que se situent les usines désaffectées, les anciens entrepôts, reconverties en lofts dans les années 80.
Ici dans le village, le temps semble s’être arrêté.
Merci Camille pour la photo qui n’a pas été prise avec un Iphone.
Depuis lors, les artistes s’y installent, les amateurs d’Art Nouveau, les génies de la calligraphie ou du Street-Art (Il y aura un billet plus tard) et les hipsters , les cafés branchés, et les boutiques vintage.
J’ai enfin découvert les hipsters, dont j’ignorais l’existence. Ce que j’en ai retenu, c’est que le hipster est décontracté, cool, détaché de la mode…
Euh en surface…(mais n’est ce pas aussi une mode?)
Il marche ou fait de la bicyclette avec son sac à dos ( il est évidemment écolo ), il a barbe ou moustache, bandeau, chapeau ou bonnet de laine tricoté par mamy, une chemise de bucheron à carreaux d’une friperie ou dénichée dans l’armoire du grand-père, il aime les sweats à capuche, il a souvent un tatouage, il est vegan et mange bio, il aime le vintage, il porte des lunettes à monture démesurée même s’il n’en a pas besoin, il aime les couleurs et le fluo, il roule ses cigarettes, il a des vinyles et un Polaroïd, il adore Pollock, le jazz et le bebop, il parait qu’il lit Nietzsche et Stendhal, c’est un intellectuel qui refait le monde dans les bars et les cafés ( cafés hipsters bien entendu ) Et après avoir passé 2h à déjeuner dans un café hypstérien, j’ai voulu adopter ce mode de vie, mais hélas j’ai dépassé la trentaine…n’est pas hipster qui veut!
Et pourtant je m’intéresse à la cause humanitaire et animale, à l’environnement, j’écoute Miles Davis et Charlie Parker, j’ai lu Nietzsche (un peu) et j’ai des trésors empilés dans mon grenier, des vieux tricots, des vinyles, des armoires remplies de photos…
Tout ce laïus pour vous dire que j’ai adoré découvrir les imposteurs-hipsters et je m’amusais à les reconnaitre dans la rue. Même si quelquefois je me trompais…
Cette brève présentation des hipsters n’est pas à prendre au pied de la lettre, ce n’est que mon ressenti, et je ne maitrise pas suffisamment l’américain et le langage hipster (oui ils ont aussi un langage codé) pour vous parler de leur « philosophie ». Mais la découverte de New York, c’était aussi les Hipsters.
Au loin, à l’horizon Manhattan et ses gratte-ciel se dessinent.
Et passé la trentaine mes petits Hipsters seront confortablement installés dans un de ces bureaux, avec une cravate et des chaussures noires bien cirées.
Leurs épouses auront délaissé leurs pois, carreaux, rayures et besaces pour un tailleur Chanel et un sac Vuitton.
A bientôt pour la suite du périple!