Les Indiens, brèves et fortes rencontres.

 » Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain. »

                                                                                                           Roland Dorgelès

J’aime le regard de cette dame dans un temple qui me montre qu’elle a faim…et de ces 3 fillettes qui veulent être prises en photo, juste pour le plaisir, sans rien demander en échange.

J’aime cette Inde intimidante, j’aime ces brèves rencontres, ces échanges furtifs, ces sourires esquissés, ces poses raides pour la photo, ce désintéressement.

J’aime les enfants endimanchés.

J’aime ces regards et ces éclats de rire.

J’aime la rencontre avec le cordonnier qui m’a réparée ma chaussure pour 70 centimes d’euro.

J’aime ces communications folles où l’on se parle sans se comprendre.

J’aime le petit marchand de fruits et légumes au détour d’une route.

Certaines rencontres m’ont marquée à jamais. De l’horreur à la douceur, de la profondeur du regard au partage réciproque où chacun donne sans attendre de retour.

J’aime ces regards lointains des gens qui pensent, qui ont du temps.

 

 

On ressent pour un court moment des notions diverses tels que l’altruisme, la sympathie ou l’empathie, le plaisir…

On pourrait presque appeler cela, le Bonheur…

 

J’aime les hommes qui marchent seuls.

 

J’aime les chaperons rouges qui ne vivent pas forcément des contes de fée.

« Le voyage est un retour vers l’essentiel. » dit un proverbe tibétain…

J’aime les charmeurs de serpent qui adorent vous effrayer avec un cobra à lunettes qui sort du panier en osier.

J’aime l’Inde, mais ça vous le saviez déjà.

 

« Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver. »

                                                                                                  Alfred de Musset