« S’il n’y a pas d’émotion, s’il n’y a pas un choc, si on ne réagit pas à la sensibilité, on ne doit pas prendre la photo. C’est la photo qui nous prend. »
Cartier-Bresson
Pour changer un peu des temples et des pyramides, on pourrait observer les gens, croiser leurs regards, leurs sourires, leur pudeur, leur vie au quotidien.
De ce fait j’ai gommé volontairement le trop plein de couleurs pour que ce ne soit pas elles qui dominent.
La rencontre doit être essentielle dans l’échange du regard, de l’attitude, et non l’impression physique première.
Je me suis donc attachée à l’expression humaine, (sans critères plastiques), qui laissera plus de place à l’imaginaire.
Mais toujours avec respect, plaisir, sensibilité, humilité, amusement, curiosité ou tendresse.
Ce qui est intéressant avec le numérique, c’est qu’après le cliché, il y a le moment de partage, où la personne peut voir « l’image ». Et en règle générale ça finit en fou-rire, malgré la barrière de la langue.