Aux ruines du Cloître d’ Allerheiligen

Pour aller aux cascades  de la rivière Lierbach on passe par l’ancien monastère d’Allerheiligen en ruines datant de 1191. Il se trouve à 620m, au-dessus des cascades.

Un spectacle assez saisissant avec la neige, les sapins, quelques pans de mur et des ouvertures où le vent peut s’amuser.

Vous voyez l’igloo?

Ces ruines pittoresques s’élancent avec fierté vers le ciel. C’est une atmosphère vraiment particulière.

15h

Les arcades du sud de la nef , certaines parties de la sacristie, le cloître, le porche  et le parc sont conservés.

17h

En 1804 il a été en grande partie détruit par la foudre et un incendie. Cette abbaye avait une grande influence religieuse et culturelle. C’était aussi un lieu de pèlerinage.

Les étonnantes ruines du couvent d’Allerheiligen de style gothique primaire sont en grès rouge. Elles attiraient déjà les romantiques allemands du début du 19 ème.

Ces murs me plaisent et me parlent. ( Comme d’habitude, les pierres me racontent des histoires…)

Un endroit fantastique et complètement surnaturel, surtout avec la neige. Attention le Horla pourrait surgir une nuit de pleine lune…

Marc Twain est aussi venu visiter ces ruines en 1878.

Prochain billet, la cascade d’Allerheiligen.

 

Jodhpur’s omelette man

On va quitter Jodhpur.

Mais avant de partir, on va manger une savoureuse petite omelette au marché, au pied de la tour de l’horloge. Il est impossible de quitter cette ville sans  y avoir goûté!

Mister omelette

L’omelette man et son fils cuisent plus d’un millier d’oeufs par jour depuis plus de 30 ans. (Disent-ils…)

Une omelette pas chère, agrémentée à tout ce que l’on peut souhaiter, servie sur des toasts. Nous avions pris une omelette au fromage et au masala.

Elle s’accompagne d’un chaï, se déguste debout au milieu d’une foule dense, ou avec un peu de chance sur 1 des 3 tabourets en plastique devant sa boutique en plein air, dans la rue.

Il faut signer son livre d’or et lire les coupures de presse qui vantent son shop. Et tout cela dans la bonne humeur avec les clients locaux qui vous interpellent, les vaches et les chèvres, les coquilles d’oeufs et les mouches.

C’est devenu une institution mondiale et il faut absolument y passer, même si j’ai quelques doutes quant à l’hygiène…

Mais une omelette n’a jamais été aussi délicieuse qu’ici, surtout cuite par une légendaire vedette internationale.

 

Et en quittant Jodhpur, on longe des murs lézardés…sans lézards.

Le mur sépare, le mur protège, le mur dissimule et enferme.

C’est une limite, une frontière, ou un support d’expression artistique ou de publicité.

Et n’oublions pas que

   « Les murs invisibles sont plus difficiles à faire tomber que les murs de pierre.

                                                                                                                     J. ATTALI

 

Pour finir cette visite à Jodhpur, quelques portes fermées.

 

Et une porte ouverte, avec un kolam sur le seuil et 3 paires de chaussures.

 

Des marches originales

 

Un dernier détail de porte de Jaswant Thada

 

Et on finit le périple avec la maison cup-cake

 

                            Prochain billet, Ranakpur, à bientôt et belle journée!

Jodhpur, un trésor bleu dans le désert

Jodhpur est la deuxième plus grande ville du Rajasthan en Inde et est universellement connue comme « la ville bleue ».

Cette couleur donne à la vieille ville fondée en 1459 une aura indigo.

Les ruelles sont sinueuses avec des marchés de rue colorés et bruyants.

On l’appelle aussi la « Sun City » pour le temps ensoleillé dont elle bénéficie toute l’année.

Partout des maisons de couleur bleue entourent le Fort de Mehrangarh.

Elles alternent avec des jolies maisons blanches et contrastent avec les égouts à ciel ouvert et les excréments des vaches dans les rues.

Elles étaient à l’origine construites pour les brahmanes et les enseignants les plus hauts placés dans la société indienne. C’était leur façon de se différencier des membres d’autres castes et d’honorer Krishna le dieu bleu.

Une tradition qui, en dépit de l’affaiblissement lent du système des castes (heureusement!), est resté.

La couleur de Jodhpur raconte l’histoire – et en fait la légende – d’un peuple qui forme un paradis au cœur de la chaleur et des tempêtes de sable du Rajasthan.

L’origine de ces maisons peintes dans diverses nuances de bleu, n’est pas tout à fait certaine, même si la plupart des gens y voient un lien avec les castes.

Le reste de la population a emboîté le pas. 

L’histoire ne nous dit pas quel était le premier  non-brahmane courageux  à le faire, mais c’est arrivé et depuis ce jour le peuple de Jodhpur a fermement maintenu cette tradition.

Il peut aussi y avoir une réponse symbolique liée à la question de la couleur de l’eau. Il est probable que le bleu omniprésent de Jodhpur est un affichage exubérant de la résilience humaine contre le désert du Thar rigide qui entoure la ville. Dans le contexte sombre de terre brune desséchée, la ville bleue a su magnifiquement vaincre l’adversité.

On dit aussi que la couleur bleue fera de leur maison un endroit frais et repoussera les moustiques et les termites.

La couleur bleue a aussi un effet calmant.

Peu importe en fait quelle est la bonne explication, ces nuances de bleu sont envoûtantes et donnent un charme particulier à cette jolie ville. qui sait séduire et troubler ceux qui s’y attardent.

Moi j’aime la blue city et le bleu indigo, la septième couleur de l’arc en ciel…

Blue Blue Blues …

On ferme la porte.

A bientôt et bon dimanche everyone!