Les lumières de Sète en octobre.

« …Mon caveau de famille, hélas n’est pas tout neuf
Vulgairement parlant il est plein comme un oeuf
Et d’ici que quelqu’un n’en sorte
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire a ces brave gens, poussez vous donc un peu
Place aux jeunes en quelque sorte

Juste au bord de la mer, a deux pas des flots bleus
Creusez si c’est possible un petit trou moelleux
Une bonne petite niche
Auprès de mes amis d’enfance les dauphins
Le long de cette grève ou le sable est si fin
Sur la plage de la corniche

C’est une plage ou même, a ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Ou quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie: je suis le maître a bord
Sauve qui peut! le vin et le pastis d’abord
Chacun sa bonbonne et courage!… »

Brassens, « Supplique pour être enterré sur une plage de Sète »

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Sète, entre la mer et l’étang de Thau, omniprésence de l’eau.

Des canaux-miroirs à perte de vue, le Mont St Clair,  les mouettes qui font la fête aux thoniers et aux chaluts, et surtout la lumière dans laquelle la ville baigne.

Une lumière contrastée, éblouissante, une lumière qui dessine les contours des bateaux et qui accentue celle des façades colorées, une lumière qui met Sète en valeur, qui la révèle, qui la modèle, qui la découpe, qui la ciselle et la sculpte.

Sète

Sète

Sète

Sète

Sète

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Sète

Sète

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Sète

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Sète

Sète

Sète

Sète

Sète
Sète

 » Je suis né dans un de ces lieux où j’aurais aimé naître ». 

disait le Sétois Paul Valéry

9 réflexions sur “Les lumières de Sète en octobre.

    • leklektik dit :

      C’est une ville que je n’aimais pas au début, il y a 20 ans!
      J’ai mis longtemps à la découvrir et à l’apprécier, mais elle a su m’apprivoiser!
      Toi aussi, belle fin de journée et bizzoos

  1. Lelius dit :

    Belle évocation! Merci
    Brassens, Valéry et la lumière… Tout y est!… sauf le « Cimetière marin », hélas.
    Alors en compensation quelques vers inoubliables :
    « Quand sur l’abîme un soleil se repose,
    « Ouvrages purs d’une éternelle cause,
    « Le temps scintille et le songe est savoir. »

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